Jeudi 5 avril 2018 :
« Si l’argent ne fait pas le bonheur, rendez-le ! »
Jules Renard
*
« Les sept chemins de la belle vie » par
Jean-François Dortier
Article recopié du mensuel Sciences Humaines n°302 avril 2018
Le but de la vie ne se réduit pas forcément à la
quête de bonheur personnel. On peut concevoir aussi qu’il est d’autres voies
pour réussir sa vie : celles du salut, de la vertu, de l’accomplissement,
et bien d’autres encore qu’on peut atteindre à partir de sept portes
principales.
La « belle vie », tout le monde la désire
non ? Pour soi, pour ses enfants et ses proches, voire pour l’humanité
entière. C’est le « souverain bien » selon Aristote. Celui dont
on rêve de trouver enfin la formule. Mais où la trouver ? Au-delà dans le
salut, ou ici-bas dans le bonheur terrestre ? Dans les joies simples de la
vie (un petit nid douillet pour le confort, un conjoint, une famille et des
amis pour le réconfort) ou dans l’accomplissement d’un grand projet (aller au
bout de ses passions et de ses rêves) ?
Les promesses de belle vie ont fait couler beaucoup
d’encre, commettre bien des folies et ont produits bien des déceptions.
Au cours des siècles, prophètes, philosophes,
politiciens, psychologues (aujourd’hui même les économistes s’en mêlent) ont
proposé une riche panoplie de formules censées conduire à la félicité. Dans un
passage de la Bible, il est dit que la sagesse « a construit sa maison autour de sept piliers » mais sans
préciser lesquels. On peut reprendre la métaphore et raconter l’histoire des
rêves de belle vie à partir de sept voies principales, que l’on retrouve tout
au long de l’histoire. Sont apparues tour à tour 1) la voie du salut, 2) la
voie du bonheur, 3) la voie de la guérison, 4) la voie de l’accomplissement, 5)
la voie de la vertu, 6) la voie de la liberté, enfin 7) la voie du progrès.
Ces sept voies apparaissent et réapparaissent au
cours du temps sous multiples formules. Commençons par les examiner tour à tour
avant de se demander comment elles sont nées, s’il en est de plus désirables
que d’autres. Et si la belle vie n’est qu’une impossible chimère ou un projet
crédible.
- La voie du
salut – En matière de « belle vie », ce sont les religions
du salut qui ont fourni les premiers scénarios de vie meilleure : en
général sous forme du paradis post
mortem. Dans la mythologie gréco-romaine, le paradis est le lieu où se
retrouvent les âmes vertueuses après la mort. Ce sont ces Champs Elysées
où, selon Homère, « les
immortels t’emmèneront […], où la plus douce vie est offerte aux humains ».
A condition bien sûr d’éviter les autres régions de l’enfer, beaucoup
moins accueillantes.
Plus
loin de nous, au Tibet, le livre des morts (d’inspiration bouddhiste) décrit
plusieurs trajets possibles de l’âme après la mort. Soit votre karma (ce que
l’on a fait de bien et de mal) est mauvais – vous risquez alors de vous
réincarner dans un être plus vil -, soit votre karma est satisfaisant – vous
revivrez dans une forme de vie meilleure. Enfin si votre karma est vraiment
excellent, la récompense suprême peut s’offrir à vous : c’est la fin du
cycle des réincarnations (le samsara).
A ce stade, l’âme individuelle se dissout en s’unissant au cosmos : la
délivrance tant attendue survient (enfin !).
Pour
les catholiques – plus exactement pour le catéchisme officiel de l’église (1)
(car la plupart des catholiques en doutent) -, l’âme peut atteindre le paradis
où le bienheureux retrouve ses chers disparus et vit en compagnie du Christ.
Toutefois, il se peut aussi que l’âme finisse en enfer (où brulent des flammes
éternelles) ou bien passe quelque temps au purgatoire (une formule inventée au
Moyen-Age) en attendant sa destination finale.
Au
fond, toutes les religions du salut brodent autour d’un même scénario où il est
question d’une migration de l’âme qui, après des stades intermédiaires, finit
pat atteindre une béatitude (ou une damnation) finale.
Vu
de l’extérieur, tout cela paraît enfantin. Pourtant des esprits réputés y ont
cru. Ainsi Socrate, dont on dit qu’il se vantait de « ne rien savoir » (c’était sa définition de la sagesse),
croyait à l’éternité de l’âme. Il pensait même que la sienne, au moment de sa
mort, allait quitter sa vieille et laide carcasse (il était connu pour sa
laideur) et se débarrasser de sa femme
(Xanthippe,
une vraie mégère) pour se retrouver en compagnie de purs esprits avec lesquels
il pourrait philosopher et avoir la paix. Voilà sans doute pourquoi il ne
craignait pas trop de boire la ciguë (2). Autre exemple : Blaise Pascal,
le philosophe, fervent chrétien, était aussi amateur de jeu de hasard et
fondateur de la théorie des probabilités : du coup, il se disait prêt à
parier sa vie ici-bas pour un espoir de salut éternel. Aujourd’hui, la voie du
salut continue à faire rêver et espérer, y compris des esprits fins et
cultivés.
- La voie du
bonheur – la plupart des philosophes considèrent que la belle vie – si
elle existe – doit plutôt s’expérimenter ici-bas. Comment ? Les
formules varient. Pour les tenants de l’hédonisme, le bonheur est synonyme
de désirs et de plaisirs. La bonne chère, l’amour, la fête et tout ce qui
célèbre les forces de la vie : voilà les vrais ingrédients du
bonheur. L’hédonisme est de toutes les époques. En Grèce antique,
Aristippe de Cyrène (un élève de Socrate) professait une doctrine qui
n’est pas si loin de celle défendue à l’époque des Lumères par Chamfort
(1741 – 1794) dont l’éthique se résumait en un slogan : « Jouis et fais jouir, sans faire de mal
ni à toi ni à personne. » On trouve des hédonistes en Chine (avec
l’iconoclaste Yang Zu) et Malek Chebel en a trouvés en terre d’islam (3).
Une version plus tempérée des choses est celle d’Epicure. Dans son fameux
jardin, le philosophe cultivait des légumes et entretenait des joies
simples de la vie : un repas frugal, l’amitié, la lecture, la musique,
etc.
Notre
époque expérimente toutes ces manières de vivre. La formule débauchée de La Dolce vita (de Federico Fellini)
faite de libertinage, d’alcool et de fête permanente a ses partisans, même si
elle finit par lasser et désespérer ceux qui s’y adonnent. Il en existe une
version plus bohème : celle de la jeunesse, du « temps des amours et de l’insouciance », mais la jeunesse n’a
qu’un temps. Il existe aussi une version utopique très prisée dans les années
1960 : celle des communautés anarchiques de l’amour libre et du retour à
la nature ; mais peu ont résisté au temps. Une variante plus modérée est
dans l’air du temps : celle de la simplicité volontaire, des néoruraux ou
tout simplement de ceux qui délaissent la grande ville et un travail trop
stressant dans l’espoir d’une vie plus équilibrée. Ils sont d’une certaine
manière des descendants d’Epicure.
- La voie de la
guérison – Le bonheur ? Il n’est pas de ce monde affirment les
stoïciens, la grande école rivale antique de l’épicurisme. Pour un
stoïcien, le bonheur est une chimère et le paradis n’existe pas : ni
là-haut, ni ici-bas. Au mieux, la philosophie doit nous guérir des maux
inutiles. Le constat de départ est sombre : la vie est souffrance.
Vivre, c’est affronter des épreuves de toutes sortes : un travail de
Sisyphe, épuisant et qui ne mène nulle part, des conflits et combats
permanents, la maladie et les échecs qui guettent à tout moment. Parfois
nous vivons quelques réussites éphémères mais auxquelles succéderont irrémédiablement
le déclin et, au final, la mort. Tout cela est sans grand espoir et il
faut s’y préparer. Mon ancienne voisine, qui n’avait pas lu ses classiques
le disait à sa manière : « Tu
sais, la vie est un grand plat de merde et il faut manger tous les jours
une cuillère. » Cette pauvre femme avait travaillé toute sa vie
comme une bête de somme, élevé seule ses trois enfants et, devenue
vieille, état percluse de rhumatismes.
De
cette vision très pessimiste de l’existence, les stoïciens ont tiré une conclusion :
le bonheur n’existe pas. Le mieux est d’apprendre à affronter avec flegme les
épreuves de la vie. Pour cela, il faut éviter les faux espoirs qui
entretiennent les frustrations et désillusions. Seule consolation, perdre ses
illusions revient à perdre ses illusions revient à perdre ses idées noires, la
peur, l’angoisse, la haine et la colère qui nous gâchent inutilement la vie.
Aujourd’hui,
cette philosophie trouve des prolongements dans les philosophies de la
vulnérabilité, de l’imperfection. Les techniques de réconfort d’origine
stoïcienne s’apparentent beaucoup aux thérapies comportementales et cognitives
et aux méthodes de « lâcher-prise ». Quant aux techniques de
méditations antistress, elles sont les lointaines descendantes des pratiques
bouddhiques et indouistes. Leur but commun est d’atteindre, à défaut du
bonheur, la tranquillité de l’âme.
- La voie de
l’accomplissement – Et si le but suprême de l’existence n’était pas la
quête du bonheur (ou la réduction du malheur), mais l’accomplissement de
soi : le fait de réaliser quelque chose d’important ou de nécessaire.
« Deviens ce que tu es », proclame
Nietzsche. Autrement dit, nous porterions tous en nous une mission, une
vocation, ou un destin à accomplir. On peut vouloir se réaliser en
participant à un grand projet (faire progresser la science, écrire une
œuvre littéraire, accomplir un exploit sportif, vivre de grandes aventure)
ou une mission moins grandiose mais tout aussi utile (soigner des gens,
enseigner, bâtir des maisons) : dans tous les cas, il s’agit de «se
réaliser » en réalisant quelque chose.
Cette
conception de la vie, on la retrouve chez tous ceux qui, hier, aujourd’hui et
demain, décident de se fixer des défis personnels : passer une thèse,
courir un marathon, créer son entreprise, s’inscrire au concours du meilleur
ouvrier pâtissier de France… Qu’importe : ces activités ont en commun
d’exiger un effort, d’obliger à se dépasser. La voie de l’accomplissement n’est
pas forcément jalonnée de plaisirs ; elle impose souvent des sacrifices –
sacrifice de soi, sacrifice des autres -, mais c’est le prix à payer pour
l’œuvre « accomplie ».
Les
rescapés de l’Everest, les écrivains tourmentés ou les chefs d’entreprise en
savent quelque chose.
- La voie de la
vertu – Aristote pensait la vraie vie d’une autre façon encore. Pour lui,
honorer son métier d’être humain, c’était être « vertueux ».
« La vertu » dans sa bouche désignait un spectre de
valeurs : l’honneur, le courage, la dignité, l’intégrité, la justice
et le souci du bien commun. Si ces mots ont en partie disparu de notre
vocabulaire, on les retrouve désormais sous des habits nouveaux : le
respect, l’éthique, la justice, le souci de l’autre, la bienveillance, la
sollicitude. En somme être vertueux aujourd’hui, c’est vouloir être une « belle
personne ».
Ces
belles personnes, ce sont les philanthropes, les humanitaires, les bénévoles et
ceux qui se consacrent au service d’autrui. Ce peut être aussi ces héros
ordinaires que sont les pompiers, les militaires (de la paix), les travailleurs
sociaux, les professionnels de soin et tous les métiers de service. Ces
professions, bien qu’éprouvantes, rapportent aussi d’incomparables
gratifications morales. Telle est la ruse de l’altruisme : alors que
l’égoïsme finit par saper les bases de son propre bonheur (ne penser qu’à soi
pousse à la frustration), s’occuper d’autrui rapporte un bénéfice
secondaire : la joie de faire plaisir. Les études de psychologie positive
le confirment : les altruistes sont plus heureux que les égoïstes. Même si
pour être honnête, il faut rappeler que le don de soi n’est pas toujours
récompensé (nombre de mères de famille délaissées par leur mari puis par leurs
enfants vous le confirmeront), et que l’assistance à autrui se paye aussi d’une
fatigue compassionnelle bien connue des personnels de soin et de tous les
aidants.
- La voie de la
liberté – Les philosophes des Lumières, pour qui les hommes naissent
« libres et égaux » ont quant à eux mis l’accent sur la liberté.
Pour Jean-Paul Sartre aussi, la liberté, consubstantielle à la condition
humaine, était la condition d’une vie épanouie. Les psychologues de la
motivation Edward Deci et Richard Ryan ne disent pas autre chose avec leur
théorie de « l’autodétermination » selon laquelle la volonté
d’autonomie est une aspiration humaine universelle. Voilà pourquoi la
belle vie a souvent pris le visage de la liberté : celle de l’évasion
(pour les prisonniers), celle de l’affranchissement (pour les esclaves),
celle de la libération (pour les peuples opprimés), celle de l’autonomie
(pour les jeunes), celle de l’émancipation (pour les femmes), etc.
Mais
la voie de la liberté, comme toutes les autres voies, comporte aussi ces
failles et ses zones d’ombre : parce que la liberté des uns empiète
parfois sur celles des autres, parce que la liberté est aussi synonyme
d’incertitude et de précarité, parce que l’indépendance rime aussi avec
solitude… Parce que, tout simplement, la liberté à un coût : les
travailleurs indépendants et les femmes libérées en savent quelque chose. Reste
alors à trouver un juste équilibre entre la liberté et une autre voie plus
rassurante de la belle vie, celle du progrès.
- La voie du
progrès – Une belle vie ne peut se concevoir sans un minimum de confort,
de bien être physique, sans la présence de gens qui vous entourent, que vous
aimez et qui vous aiment ? ce n’est pas là une brillante conclusion
philosophique (et c’est pourquoi les philosophes exceptés – lui ont donné
peu de place) mais une vérité humaine fondamentale. La maladie, la faim,
la solitude et l’exclusion ne prédisposent pas au bonheur. Voilà le
constat banal auquel sont parvenues ces nouvelles « sciences du
bonheur » que sont l’économie du bien-être, la psychologie positive
ou la sociologie du well-being.
L’argent ne fait pas le bonheur, on n’est pas deux fois plus heureux en
gagnant deux fois plus (4), mais il n’empêche que la pauvreté et la
précarité entament sérieusement le bien-être psychologique. La santé ne
garantit pas le bonheur mais la souffrance (ne serait-ce qu’un simple mal
de tête) et la maladie vous gâchent à coup sûr le moral. Et les études sur
le well-being confirment aussi
qu’un travail épanouissant est en général un incontestable facteur de
bien-être tout comme une vie de couple ou de famille épanoui est l’un des
meilleurs élixirs de joie de vivre.
Il
faut donc admettre que les progrès économiques, médicaux, sociaux et humains
qui allègent la peine et rendent la vie plus confortable sont un des tremplins
indispensables à une vie épanouie. Autrement dit, la quête de la belle vie
passe par celle du progrès humain.
Laquelle choisir ?
En matière de belle vie, ce ne sont donc pas les
formules qui manquent. A l’affiche, les sept grandes voies principales – le salut,
le bonheur, la guérison, l’accomplissement, la vertu, la liberté, le progrès –
ne sont encore que des portes d’entrée. Chacune se subdivise en autant de
sentiers partant dans toutes les directions. Les voies du salut sont multiples :
certains chrétiens croient en un paradis éternel pour âme désincarnées, mais d’autres
rappellent – Evangiles à l’appui – que le paradis n’est qu’une phase
transitoire avant le jugement dernier où corps et âme vont se réunifier selon
le scénario de la « résurrection éternelle ». Pour les uns, l’accès
au paradis dépend des actes d’ici-bas, mais pour d’autres, il n’y a rien à
faire : c’est Dieu qui choisit ; et la grâce divine peut s’étendre au
pire bourreau d’enfants. A vrai dire, les doctrines du salut sont si nombreuses
et subtiles qu’elles font l’objet d’une science spécifique : la « sotériologie »
(doctrine du salut) où il n’est pas si facile de s’y retrouver. La voie de la
vertu, celle d’Aristote, se décline aussi en plusieurs sentiers : les
vertus morales (courage, justice, bienveillance) ou les vertus intellectuelles
(science, sagesse, sagacité). Quant aux modèles de la « vie accomplie »,
ils peuvent se déployer en autant de domaines possibles : la science, la
musique, la littérature, le sport ou même la boulangerie : car faire le
meilleur pain de la ville peut être un moyen de se réaliser.
Bref, les promesses de belle vie sont aussi variées
que les destinations de voyage chez un tour-opérateur. A priori, chacune à ses charmes. Quoi de mieux que le paradis
éternel des chrétiens lorsqu’en prime il rapporte le réconfort et l’espérance d’ici-bas ?
mais le jardin d’Epicure, ou sa version chinoise, le taoïsme, ne manquent pas d’agréments.
Et pourquoi pas la tranquillité du carpe diem
stoïcien et sa variante japonaise, le zen. Tout est alléchant et il est
bien difficile de se décider.
A moins qu’il soit inutile de choisir… Chaque
recette de vie semble avoir été créé à un moment donné pour répondre à un
moment donné pour répondre à un besoin précis : les religions offrent des
ressources face à l’angoisse de la mort et réconfortent les vivants par temps
difficiles. Les grandes figures du stoïcisme furent toutes des hommes d’action
confrontés à de rudes épreuves : l’empereur Marc Aurèle a passé une partie
de sa vie sur les champs de bataille ; Sénèque a dû faire face à de
sinistres conflits de pouvoir (il finira condamné à mort) ; Epictète a
longtemps été un esclave, etc. Ces hommes devaient faire face à d’implacables
combats desquels ils ne pouvaient ni ne voulaient se soustraire. Le stoïcisme
est une philosophie pour gros temps pour ceux qui doivent apprendre à endurer
le mal. L’épicurisme est au contraire la morale de ceux qui ont renoncé à mener
des batailles inutiles et préfèrent se tenir à l’écart du monde et jouir d’une
vie moins glorieuse mais plus pénible. Chaque époque, chaque genre de vie,
chaque problème humain a tendance à produire sa vie rêvée. Vu sous cet angle,
il est vain de chercher l’unique secret de la « vie bonne ». L’imagination
humaine, et son exceptionnelle capacité de sublimation, ont érigé ces
stratégies de survie, adaptées à telle ou telle épreuve, en modèle libéraux.
Qui pourrait croire d’ailleurs qu’il existe un
remède unique aux maux de la vie ? Tous les médecins le savent : la
santé idéale n’existe pas, chaque remède répond plus ou moins à tel type de
maladie mais peut aussi être un poison, ce qui convient à l’un ne marchera pas
chez l’autre. Et il arrive même que les remèdes de charlatans produisent des
résultats miraculeux !
Cicéron considérait la philosophie comme une
médecine de l’âme. Il en va de même pour les religions, les psychothérapies et
les recettes de vie meilleure. La belle vie est un mythe et c’est bien dommage.
Mais il existe tout de même une riche panoplie de menus pour composer et
améliorer sa vie. Et c’est déjà beaucoup.
(1)
Cathéchisme de l’Eglise catholique. www.vatican.va/archive/FRA0013/_P2H.HTM
(2)
Voir Platon, Phédon, rééd. Flammarion,
coll. « GF », 2006
(3)
Malek Chebel. Le Kama-Sutra arabe,
Pauvert, 2006
(4)
Lucie Davoine, Economie du
bonheur, La Découverte, coll. « Repères », 2012.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire