« Quand on aura allégé le
plus possible les servitudes inutiles, évité les malheurs non nécessaires, il
restera toujours, pour tenir en haleine les vertus héroïques de l’homme, la
longue série des maux véritables, la mort, la vieillesse, les maladies non
guérissables, l’amour non partagé, l’amitié rejetée ou trahie, la médiocrité d’une
vie moins vaste que nos projets et plus terne que nos songes : tous les
malheurs causés par la divine nature des choses ». Marguerite Yourcenar : Mémoires d’Hadrien. Gallimard. 1937 In
Yves de Gaulle Un autre regard sur mon
grand-père Charles de Gaulle. Plon. P.246
« Un caractère moral s’attache
aux scènes de l’automne : ces feuilles qui tombent comme nos ans, ces
fleurs qui se fanent comme nos heures, ces nuages qui fuient comme nos
illusions, cette lumière qui d’affaiblit comme notre intelligence, ce soleil
qui se refroidit comme nos amours, ces fleuves qui se glacent comme notre vie,
ont des rapports secrets avec nos destinées ». Chateaubriand. 1937 In Yves de Gaulle Un autre regard sur mon grand-père Charles
de Gaulle. Plon. P.272
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