Elle préparait le petit déjeuner du matin dans la grande
salle ; et elle souriait toute seule tandis qu’elle coupait le pain, qui
craquait en se brisant sous la lame. Déjà une jatte de lait reposait sur la
table et des cerises noires trempaient, avec toutes leurs feuilles, dans une
terrine d’eau. Par la porte ouverte sur la campagne entraient la lumière et la
fraîcheur du matin.
On entendait caqueter les poules et, au loin, chez les
Alibert, le chien aboyait légèrement.
Il faisait beau.Henri Bosco. Le mas Théotime. Gallimard. Le Livre de Poche. P. 60.
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