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dimanche 30 décembre 2012


La paresse des journalistes, la fainéantise de ces gens qui créent l'opinion, leur incompétence intellectuelle aussi, contribuent à la fabrication des malentendus. Plutôt que de lire, plume à la main, de tâcher de comprendre ce qui se trouve écrit, d'analyser les thèses du livre, les chroniqueurs déversent dans la presse une contre-information qui nourrit la réputation. Or la réputation, c'est la somme des malentendus accumulés sur un nom. On ne lit pas l’œuvre, on lit les commentaires de l’œuvre livrés dans la presse, puis on juge à partir de ce travail de désinformation. Michel Onfray, « L'ordre libertaire. La vie philosophique d'Albert Camus » Flammarion 2012 p.15

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